P
Sommes-nous vraiment les plus pauvres parmi les pauvres ? Avec la pauvreté qui nosu libère, la carité se développera aussi. Jésus aurait pu mourir comme un roi, il aurait pu se libérer de la mort. Il choisit la pauvreté parcequ'il savait que c'était le seul moyen d'apporter l'amour de Dieu sur la terre.
Les pauvres sont des personnes merveilleuses. Nous avons reçu d'eux bien plus que nous avons donné. En général, on ne connaît pas les pauvres, c'est pourquoi on n'est pas capable d'en découvrir la dignité. Mais les pauvres possèdent un grand courage pour vivre une semblable existence. Ils sont obligés de vivre de cette façon. La pauvreté leur a été imposée. Nous choisissons la pauvreté; ils sont obligés de l'accepter. Grâce à eux, nous pouvons apprendre à accepter l'adversité, à nous contenter de peu de biens matériels, à apprécier le peu. Leur problème principal n'est pas le manque d'argent, mais l'absence de reconnaissance de leur droit à être traités avec humanité et amour.
Notre vie de pauvreté est nécessaire comme le travail même. C'est uniquement au ciel que nous verrons combien nous devons aux pauvres de nous avoir aidés à mieux aimer Dieu. Ils représentent l'espoir de l'humanité. Ils sont notre espoir de salut : nous serons jugés en fonction de l'amour que nous avons montré à leur endroit. Nous devons aller vers eux et traiter chacun comme nous traiterions Jésus. Peu importe qui ils sont et où ils se trouvent : nous devons voir le Christ en eux.
Sommes-nous vraiment les plus pauvres parmi les pauvres ? Avec la pauvreté qui nosu libère, la carité se développera aussi. Jésus aurait pu mourir comme un roi, il aurait pu se libérer de la mort. Il choisit la pauvreté parcequ'il savait que c'était le seul moyen d'apporter l'amour de Dieu sur la terre.
Les pauvres sont des personnes merveilleuses. Nous avons reçu d'eux bien plus que nous avons donné. En général, on ne connaît pas les pauvres, c'est pourquoi on n'est pas capable d'en découvrir la dignité. Mais les pauvres possèdent un grand courage pour vivre une semblable existence. Ils sont obligés de vivre de cette façon. La pauvreté leur a été imposée. Nous choisissons la pauvreté; ils sont obligés de l'accepter. Grâce à eux, nous pouvons apprendre à accepter l'adversité, à nous contenter de peu de biens matériels, à apprécier le peu. Leur problème principal n'est pas le manque d'argent, mais l'absence de reconnaissance de leur droit à être traités avec humanité et amour.
Notre vie de pauvreté est nécessaire comme le travail même. C'est uniquement au ciel que nous verrons combien nous devons aux pauvres de nous avoir aidés à mieux aimer Dieu. Ils représentent l'espoir de l'humanité. Ils sont notre espoir de salut : nous serons jugés en fonction de l'amour que nous avons montré à leur endroit. Nous devons aller vers eux et traiter chacun comme nous traiterions Jésus. Peu importe qui ils sont et où ils se trouvent : nous devons voir le Christ en eux.
Extrait de : La femme des Béatitudes, Mère Teresa, Biographie de Anne-Lise Borghèse, editions Salvator, pp.162-163.