En effet le nouvel obs a fait très fort aujourd'hui. Ce matin nous voyons un article publié à 8h18 qui sait déjà tout ce qui va se passer en Espagne aujourd'hui, photo à l'appui.
ILs connaissent les slogans, les lieux de barrage et même le nombre de personnes arrêtées par la police aujourd'hui.
A moins que les espagnols fassent grève générale de 4 h à 8h du matin pour pouvoir aller travailler par la suite...
Donc je vous mets l'article du nouvel obs ainsi que l'article de RFI qui eux annoncent simplement qu'il y aura grève.
Nous pouvons donc nuos demander à quel point le nouvel obs donne de la vraie info, est objectif ou plutôt manipulateur et menteur. Ils se sont trompés ils ont mis une vieille photo et ont présit l'avenir ... Enfin moi ça me met en rogne de voir que des journalistes peuvent écrire des articles en avance avant même que les évènements aient lieu.
Nous verrons ce soir ou demain si leur boule de cristal était juste et si il y a eu effectivement 58 arrestations...
Voici les articles :
Créé le 29-03-2012 à 08h18 - Mis à jour à 09h02 1 réaction
Le gouvernement Rajoy fait face à une journée de grève générale. En ligne de mire : la réforme du travail et l'austérité en vigueur depuis son arrivée au pouvoir.
Des manifestants contre la réforme du travail en Espagne, le 11 mars dernier. PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP
L'Espagne fonctionnait jeudi 29 mars au ralenti en raison d'une grève générale de 24 heures contre la réforme du travail mise en place par le gouvernement de droite, point d'orgue de l'exaspération sociale face au chômage, à la récession et à l'austérité.
Portant des drapeaux rouges et des pancartes avec les mots "Réforme du travail, NON", ou "Grève générale", les piquets de grève se sont installés aux portes des entreprises, du marché de gros de Madrid, des banques ou des principales stations de transports en commun.
Tandis que les syndicats annonçaient déjà un "immense succès", le ministère de l'Intérieur a indiqué tôt jeudi matin que 58 personnes avaient été interpellées, six policiers légèrement blessés ainsi que trois grévistes dans des incidents mineurs.
Le face-à-face entre grévistes et policiers a parfois été tendu, comme devant la station de bus de Carabanchel à Madrid, où un manifestant a été blessé au visage.
Cette journée de grève générale, à l'appel des deux grands syndicats Comisiones Obreras (CCOO) et UGT, est la sixième depuis le rétablissement des libertés syndicales en 1977. La précédente remonte au 29 septembre 2010, sous le gouvernement socialiste.
Une centaine de manifestations sont convoquées dans tout le pays. Un service minimum qui a fait l'objet d'un accord entre syndicats et pouvoir public devrait permettre d'assurer le fonctionnement au ralenti des transports en commun, avec par exemple 30% des métros et des bus à Madrid.
Les syndicats protestent contre la réforme du travail annoncée le 11 février par le gouvernement et déjà en vigueur, destinée à combattre un chômage record, à 22,85% des actifs. Elle prévoit notamment l'abaissement d'un tiers des indemnités de licenciements, ce qui est censé faciliter l'embauche de nouveaux travailleurs par les entreprises.
Pour eux, le seul effet de cette réforme sera d'aggraver le fléau, alors que le gouvernement lui-même prévoit la destruction de 630.000 emplois en 2012 et un chômage à 24,3% en fin d'année.
Pour le gouvernement de Mariano Rajoy, au pouvoir depuis cent jours, cette grève arrive à un moment délicat, alors que le Conseil des ministres doit présenter vendredi le budget du pays pour 2012, marqué par d'importantes mesures d'austérité afin de ramener le déficit public de 8,51% du PIB fin 2011 à 5,3% cette année.
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
et ici l'article de RFI:
L’Espagne renoue avec la récession. Son déficit budgétaire se creuse, malgré les coupes budgétaires déjà opérées depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy au mois de décembre. Et la grogne sociale s'amplifie. Une journée de grève générale et de manifestations massives est prévue ce jeudi 29 mars.
Les Espagnols vont se mettre en grève et descendre dans la rue pour protester contre la réforme du travail et la politique d'austérité du gouvernement à la veille de la présentation du budget 2012.
Cent jours après l'arrivée au pouvoir de la droite, la situation ne s'est pas améliorée bien au contraire, la récession, l'exaspération sociale et le chômage s'aggravent.
« Aucun gouvernement en cent jours n'a fait autant de choses que nous. C'est probablement pour cela que nous sommes confrontés à une grève générale », réplique Mariano Rajoy qui considère que l'erreur serait de ne rien faire.
Le président du gouvernement espagnol avance à pas forcé et à défaut d'accord avec les grandes centrales syndicales proches des socialistes, il se retrouve face à une vague de mécontentement inégalé. Son objectif est de combattre un chômage record - il s'élève à plus de 22% et presque 40% pour les jeunes.
Les syndicats considèrent que sa réforme du travail est trop brutale, ils pourront mesurer leur mobilisation lors de la centaine de manifestations prévues à travers tout le pays. Des manifestions auxquelles devraient se joindre étudiants et lycéens.
Que chacun se fasse son opinion ...